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/iBin

Ce projet est né de toute une réflexion sur la question du réemploi des matériaux, sur la prise de conscience de la matière et la définition d’un déchet.

Dans le diagnostic de mon quotidien, l’objet sur lequel je me suis interrogé est un piano qui se trouve dans le salon. Ce piano a perdu sa fonction d’instrument puisqu’il est totalement désaccordé, il est donc mis à l’écart, il n’a plus de réel usage. C’est un objet en désuétude qui malgré tout est un vieil objet témoin d’une histoire et d’un savoir-faire ingénieux. La question étant : pourquoi ne pas réemployer un savoir-faire ? En ce sens, le piano devient  le point de départ du projet iBin. Le concept étant de créer une poubelle à partir du principe de mécanisme du piano. Une touche entraine un mécanisme qui créer une action, qui écrit un morceau d’histoire. La succession de touches écrit une histoire.

L’idée étant de raconter l’instant ou un objet devient déchet et où il est écarté de la vue. D’ailleurs l’étymologie du mot déchet, vient du mot déchoir, ce qui est tombé, perdu.

L’histoire est  ainsi mise en scène autour de la notion de tomber, telle une scène de pendaison.

 

Par ailleurs, la forme et la dimension de iBin qui est formé d’un corps avec un œil monté sur un pied, lui donne une réelle présence dans son environnement. Elle agit comme un œil observateur sur les usagers, tel Big brother, maintenant ainsi une sorte de pression psychologique pour une réelle prise de conscience. Cette pression est néanmoins partagée avec le coté sympathique d’un compagnon faisant parti de la famille et restant toujours poli alors qu’on ne cesse de lui marcher sur le pied.

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